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Comment reconnaître, valoriser, certifier et qualifier ses acquis ?

CHAPITRE 3

La technologie a ajouté aux formations formelles (cours et stages) et informelles (formations en situation de travail) le développement de l’auto-formation. Ce mode a pris une ampleur considérable depuis l’arrivée des smartphones au point de devenir un réflexe pour les salariés et les collectifs de travail. Ainsi, l’entreprise industrielle Samson a transformé les commandes à la souris par des commandes digitales sur les machines industrielles numériques afin de faciliter l’acceptation des ouvriers à évoluer vers des professions de techniciens. Il existe désormais un besoin de reconnaissance des savoirs acquis. La certification est un moyen institutionnalisé de valoriser ces savoirs. Ainsi, l’e-learning et les MOOCS sont désormais encadrés par des modes de certification. Pour Cécile Dejoux, professeur des universités au CNAM et professeur affilié à l’ESCT Europe ainsi qu’animatrice MOOC, préciser que l’on a obtenu une compétence certifiée via internet est valorisée au-delà de la compétence acquise car cela ajoute la compétence d’autonomie. Au-delà des compétences métiers s’ajoute désormais une importance accrue pour les compétences transversales et transférables. De plus en plus de métiers sont définis à partir d’un ensemble de compétences pré-requises. Ceci facilite l’évolution d’un métier à un autre via des compétences transversales, partagées par les métiers, et transférables. Néanmoins, le champ des compétences ne couvre pas celui des savoirs et de plus en plus, ce sont les savoirs qui deviennent primordiaux pour se démarquer des autres et des robots. Ainsi, comme le souligne Bernard Stiegler, le virtuose devient le symbole de l’activité humaine non numérisable. Mais nous pouvons noter qu’encore une fois, le numérique est un moyen de faire valoir ses savoirs. Outre mettre en ligne des vidéos qui montrent des prouesses musicales ou d’agriculteurs (Digital Green), les contributeurs, tels ceux de Wikipédia, trouvent une reconnaissance professionnelle à leur activité bénévole.

LA FORMATION À L'ÉPREUVE DU NUMÉRIQUE...

MOOC, E-LEARNING...

ACCÈS À L'INFORMATION FACILITÉE, DÉVELOPPEMENT DU MODÈLE INFORMEL ET AUTOFORMATION : POUR QUEL TYPE DE FORMATION ?

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MONTER EN GAMME

LA RECONNAISSANCE DES SAVOIRS VALORISABLES

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AMBITION

ACQUÉRIR DES COMPÉTENCES RÉFÉRENCÉES OU APPRENDRE À APPRENDRE

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SOMMAIRE

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INTRO

UNE LARGE PALETTE DE SUPPORTS DE FORMATIONS

Au-delà des différentes facettes que la formation doit couvrir, le numérique représente également une réelle opportunité pour la formation elle-même de se développer autrement. La mondialisation a permis de gommer les frontières d’un point de vue business et oblige les acteurs de cette nouvelle économie à proposer de nouvelles solutions de partage, de formation, d’entraide...

 

Le numérique devient une source intarissable de nouvelles modalités pédagogiques (MOOC, SPOC, Serious games, e-learning, RichMedia, Capsule video, simulateur, ….) facilitant ainsi l’auto-apprentissage et le partage de savoir-faire pour tous et par tous, une accessibilité et une mobilité quel que soit l’endroit du monde, la diffusion massive de savoirs et de connaissances par un effet de capillarité très utile au sein des organisations tentaculaires et multiculturelles, la certitude d’une autonomie dans sa propre construction professionnelle, la possibilité de créer des parcours apprenants et cadencés…

SOMMAIRE

SUITE

ACCÈS À L'INFORMATION FACILITÉE, DÉVELOPPEMENT DU MODÈLE INFORMEL ET AUTOFORMATION : POUR QUEL TYPE DE FORMATION ?

Nous avons mesuré l'impact du numérique en Grande-Bretagne avec Jean Alart. Là-bas, ce sont les Universités qui sont à la pointe dans le domaine du numérique avec le fameux triangle d'or : Cambridge, Oxford, Londres….et Edimburgh.

 

On note une forte pénétration du numérique dans la société anglaise très supérieure à la France avec de nouvelles opportunités matérialisées par les plateformes de formation, les données administratives, les ressources documentaires, le développement de l'IA et de la robotique.

 

En termes de formation, on voit apparaitre de nouvelles formes d'enseignement, des plateformes certifiantes, des MOOC, des modalités digitales, avec ce souci permanent de développer les filières STEM (Sciences, Technologies, Engineering, Mathématique) encore trop sous-développées et fréquentées en UK, mais également des écoles originales qui pourraient être comparées avec notre Grande Ecole du numérique ou Ecole 42... En termes de métiers, un gros effort est fait sur les domaines suivants : Interactions, supports, IoT, Big Data, Data analysis, Big Mind.

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RETOUR

Jean Pouly, du Cabinet ECONUM, nous a conduits à appréhender un autre effet de la transformation numérique : celui de la migration ou de la mobilité professionnelle du salarié vers l’indépendance. Cette transformation n’est pas neutre car elle demande de passer d’un état de porteur de compétences valorisées par différentes formes d’organisations souvent pré-existantes, à l’état d’un porteur de compétences à valoriser et vendre en permanence vers des structures parfois dématérialisées et endosser le costume souvent compliqué de l’entrepreneur.

 

Comment accompagner cette mutation en termes de formation ? L’indépendance a un coût avec son lot d’instabilité, les surprises de la croissance de l'économie à la tâche, la nécessité du multi-contrat. Le burn out numérique qui guette…

 

La reconnaissance des compétences concerne particulièrement une institution : Pôle Emploi. Directement concernée dans l'accompagnement des demandeurs d'emplois, la transformation numérique revêt deux visages comme nous l'a présenté Reynald Chapuis responsable transformation numérique :

 

  • celui de la transformation de l’institution elle-même (Digital, RSE, Big Data)
  • celui de l’accompagnement des demandeurs d’emploi dans leur approche.

 

Les précautions affirmées par cette institution tournent autour du numérique qui doit devenir naturel voire transparent (cf jeunes générations) à toute autre activité, le numérique comme une modalité en sachant ce que nous voulons en faire (outils, orientation professionnelle, ...), l’accession aux réseaux sociaux et communautés avec un souci d'entraide, collecte des besoins, écoute des collaborateurs et des utilisateurs, développement de nouveaux services : espaces de co-working, philosophie du POC (Proof of concept, équivalent du prototype) et du MVP (Minimum Viable Project, s'apparente à la phase de viabilité et de validation des hypothèse dans un projet), plateformes, accompagnement des start-ups, école du pitch...

LA RECONNAISSANCE DES SAVOIRS VALORISABLES

L’enjeu majeur des plateformes communautaires n’est pas positionné sur le terrain de l’accès à la technologie mais bien centré sur la production de valeur des contributeurs, et ce quel que soit la forme de cette contribution. Cela pose la question de l’engagement et la fidélisation de ces contributeurs au travers certes des systèmes de rétribution mais également des systèmes de développement et de formation….

ACQUÉRIR DES COMPÉTENCES RÉFÉRENCÉES OU APPRENDRE À APPRENDRE

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RESSOURCES

 

• «Thales, un groupe international leader dans les domaines des hautes technologies», Didier Pignon

• L'innovation digitale ouverte à Pôle Emploi

 

 

À PROPOS

CRÉDITS

MENTIONS LÉGALES

« Nous avons découvert que la technologie est le facteur principal de la baisse relative du revenu des travailleurs peu ou moyennement qualifiés ces dernières années »

Christine Lagarde, présidente du FMI

C'EST LA CAPACITÉ DE NOS POLITIQUES À METTRE EN OEUVRE À L'ÉCHELLE MONDIALE UN SYSTÈME DE RÉGULATION CRÉATEUR DE CONFIANCE ET REDISTRIBUTEUR DE RICHESSES QUI DONNERA LA RÉPONSE D'UN NUMÉRIQUE CRÉATEUR DE LIEN SOCIAL

71%

la perte des revenus de la presse française au profit des GAFAM

70%

des chercheurs universitaires en Grande-Bretagne sont en CDD de 1 à 3 ans

« Nous avons découvert que la technologie est le facteur principal de la baisse relative du revenu des travailleurs peu ou moyennement qualifiés ces dernières années »

Christine Lagarde, présidente du FMI

« Cette politique de la donnée doit s’articuler avec un objectif de souveraineté : la France et l’Europe doivent conserver une position ferme s’agissant du transfert de données hors de l’Union européenne »

Extrait du Rapport Villani

JUMIA. E-commerce, livraison repas, booking. Fondé au Nigeria en 2012. Présent dans 14 pays : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Kenya, l'Égypte, l'Ouganda, le Cameroun, le Sénégal, le Ghana, le Rwanda, l'Afrique du Sud, la Tanzanie et la Côte d'Ivoire. Il est détenu à 20% par le groupe ayant lancé Zalando en Allemagne. Chiffre d'affaires en 2017 : 502 millions d'euros.

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ACCUEIL

CONTROVERSE 1 

EXISTE-T-IL DES MODÈLES ÉCONOMIQUES NON PRÉDATEURS ?

 

CONTROVERSE 2 

DU SOUTIER DU NUMÉRIQUE AU SLASHER : PENSER LE TRAVAIL DE DEMAIN

 

 

Chapitre 1

Tous indépendants, tous prolétaires 4.0... ou sans emploi

 

Chapitre 2

De l'entreprise libérée au néo-taylorisme

 

Chapitre 3

Le collectif de travail, une valeur dépassée ou réaffirmée ?

 

Chapitre 4

Un dialogue social renouvelé ?

Chapitre 1

Face aux GAFAM et BATX, une régulation est-elle possible ? 

 

Chapitre 2

Un modèle économique communautaire est-il possible dans le numérique ?

 

Chapitre 3

La data, nouvel eldorado ou parfait big brother ?

 

Chapitre 4

Capital Humain vs capital technologique

CONTROVERSE 3 

LA FORMATION À L'ÉPREUVE DU NUMÉRIQUE : LE CHANGEMENT DES PARADIGMES

 

 

Chapitre 1

La formation au coeur du changement culturel

 

Chapitre 2

Comment se forme-t-on dans un environnement numérique en constante transformation ?

 

Chapitre 3

Comment reconnaître, valoriser, certifier et qualifier ses acquis ?