0

intefp-infopng copy (1)

LE TRAVAILLEUR INDÉPENDANT N'EST PAS SANS PROTECTION

 

SOMMAIRE

RETOUR

QUI SONT LES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS ?

 

SOMMAIRE

SUITE

RETOUR

UNE ENVIE : QUITTER LE MONDE DE L'ENTREPRISE TRADITIONNELLE

SOMMAIRE

SUITE

RETOUR

UN MARCHÉ EN PLEINE CROISSANCE MAIS UNE RELATION HIÉRARCHIQUE DÉSÉQUILIBRÉE

 

Certaines prévisions annoncent qu'en 2020 40% des travailleurs aux États-Unis seront des travailleurs indépendants. En 2027, cette proportion passerait à 50%.

 

En France, on compterait une trentaine de plateformes proposant des offres de travail pour les travailleurs indépendants. La plus connue ? Leboncoin. Le site de petites annonces n'est pas seulement réservé aux ventes entre particuliers. Pour certaines activités de services, certaines entreprises utilisent uniquement ces plateformes pour trouver des freelance pour remplir les missions qu'elles proposent.

 

Pour le travailleur indépendant, se pose alors une question : la relation de travail est-elle équilibrée ? Elle peut générer la satisfaction d'être son propre patron. Mais aussi être subie. Dans ce cas les donneurs d'ordre imposent aux travailleurs le statut de freelance via ces plateformes. Un statut qui ne présente pas les mêmes garanties que le salariat.

 

C'est l'une des principales raisons mises en avant par les travailleurs indépendants. Ils deviennent freelance pour fuir l'entreprise traditionnelle. Ils veulent quitter des méthodes de travail et de management jugées dépassées et surtout souhaitent définir eux-mêmes leur rythme de travail.

 

Devenir son propre patron est aussi pour eux le moyen de choisir leurs clients. Du moins l'espèrent-ils. Parfois, les travailleurs freelance deviennent les prestataires de leurs anciennes entreprises mais seulement pour les projets qui les motivent. 

 

Les risques ne sont pourtant pas absents. Se lancer en freelance c'est souvent accepter de percevoir des revenus faibles au départ. C'est aussi changer radicalement de repères sociaux dans le travail. Il existe un risque d'isolement qui peut être parfois difficile à gérer.

 

Alors, qui sont ces nouveaux travailleurs indépendants ? À défaut de constituer un groupe social homogène, ils partagent certaines envies : le rejet du salariat, l'envie de davantage d'autonomie et le goût pour de nouvelles formes de travail et de collaboration.

 

Ils sont influencés, comme l'explique Anthony Hussenot (voir vidéo ci-contre), par la culture de l'entrepreunariat créatif et dynamique des start-up ou plus généralement celle des geeks qui apprennent à faire par eux-mêmes.

 

Être son propre patron c'est choisir son rythme de travail. Le revers de la médaille est au contraire de se retrouver dans une nouvelle relation de dépendance. En cas de revenus faibles, le freelance peut se sentir obligé d'accepter des missions qu'ils souhaitaient pourtant laisser de coté. C'est aussi accepter d'être souvent sollicité et de voir la frontière entre vie personnelle et vie profesionnelle devenir de moins en moins étanche.

 

Le travailleur indépendant est-il quasiment livré à lui-même, sans protection sociale ou régime particulier ? Le travailleur non salarié ou sous statut assimilé salarié ne bénéficie pas d'assurance chômage. C'est sûrement l'une des principales différences. Une différence qui devrait s'estomper puisqu'une allocation perte d'emploi est annoncée (voir vidéo ci-contre).

 

Il n'empêche que certains systèmes comme la sécurité sociale, n'ont pas été pensés pour ce type de travailleurs. Il est alors nécessaire pour les indépendants de penser à leur protection sociale et leur retraite via des mécanismes privés. Si le travailleur indépendant n'est pas sans protection ni solution de prévoyance, il n'en demeure pas moins que certaines dispositions lui sont plus difficiles d'accès que pour un salarié.

 

Des évolutions en matière d'accès au logement ou à l'installation via le crédit bancaire sont peut-être à imaginer.

SOMMAIRE

SUITE

CHAP1-photo
CHAP2-photo
CHAP3-photo
CHAP4-photo
INTRO-header

TOUS INDÉPENDANTS, TOUS PROLÉTAIRES 4.0... OU SANS EMPLOI

CHAPITRE 1

Depuis quelques années, les nouvelles générations (les Millennials notamment) ont osé insuffler une nouvelle vision du travail : libre et autonome. C’est pourquoi le statut de freelance séduit de plus en plus d’actifs qui abandonnent sans regret le monde du salariat pour se tourner vers un métier d’avenir qui leur apporte indépendance et liberté. Les entreprises trouvent également leur compte dans cette flexibilité en piochant ponctuellement dans ce vivier de talents. Bien qu’encore fragile, le statut d’indépendant serait-il en passe de devenir le nouveau modèle à suivre ? Serons-nous tous indépendants demain ?

DU SOUTIER DU NUMÉRIQUE AU SLASHER..

INTRO-bouton-nextchapitre

2,7

millions de travailleurs indépendants en Frence (INSEE, 2014)

33%

des autoentrepreneurs sont pluriactifs (INSEE, 2014)

15%

des non-salariés en 2014 étaient auparavant au chômage (HCFiPS, 2016)

28%

d'autoentrepreneurs en France en 2014 (INSEE)

4.5

millions d'indépendants en 1970 en France (21% des actifs)

50%

des non-salariés en 2014 ont occupé un emploi

salarié (HCFiPS, 2016)

11%

des non-salariés en 2014 étaient en étude ou formation (HCFiPS, 2016)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAP1-flechebandeau
CHAP2-flechebandeau
CHAP3-flechebandeau
CHAP4-fleche-bandeau
CHAP2-photo-droite

Extrait de la présentation du 16 octobre 2017 à l'université Paris-Dauphine d'Anthony Hussenot, professeur des universités en gestion des organisations à l'université Côte d'Azur de Nice 

Extrait de la présentation du 16 octobre 2017 à l'université Paris-Dauphine d'Anthony Hussenot, professeur des universités en gestion des organisations à l'université Côte d'Azur de Nice 

Annonce de l'extension du droit au chômage pour les travailleurs indépendants par le Premier ministre Édouard Philippe le 14 septembre 2017. Images Public Sénat

INTRO-bouton-ressources copy (1)

RESSOURCES

À PROPOS

CRÉDITS

MENTIONS LÉGALES

« Nous avons découvert que la technologie est le facteur principal de la baisse relative du revenu des travailleurs peu ou moyennement qualifiés ces dernières années »

Christine Lagarde, présidente du FMI

C'EST LA CAPACITÉ DE NOS POLITIQUES À METTRE EN OEUVRE À L'ÉCHELLE MONDIALE UN SYSTÈME DE RÉGULATION CRÉATEUR DE CONFIANCE ET REDISTRIBUTEUR DE RICHESSES QUI DONNERA LA RÉPONSE D'UN NUMÉRIQUE CRÉATEUR DE LIEN SOCIAL

« Cette politique de la donnée doit s’articuler avec un objectif de souveraineté : la France et l’Europe doivent conserver une position ferme s’agissant du transfert de données hors de l’Union européenne »

Extrait du Rapport Villani

JUMIA. E-commerce, livraison repas, booking. Fondé au Nigeria en 2012. Présent dans 14 pays : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Kenya, l'Égypte, l'Ouganda, le Cameroun, le Sénégal, le Ghana, le Rwanda, l'Afrique du Sud, la Tanzanie et la Côte d'Ivoire. Il est détenu à 20% par le groupe ayant lancé Zalando en Allemagne. Chiffre d'affaires en 2017 : 502 millions d'euros.

intefp-items-listpng copy (2)

ACCUEIL

CONTROVERSE 1 

EXISTE-T-IL DES MODÈLES ÉCONOMIQUES NON PRÉDATEURS ?

 

CONTROVERSE 2 

DU SOUTIER DU NUMÉRIQUE AU SLASHER : PENSER LE TRAVAIL DE DEMAIN

 

 

Chapitre 1

Tous indépendants, tous prolétaires 4.0... ou sans emploi

 

Chapitre 2

De l'entreprise libérée au néo-taylorisme

 

Chapitre 3

Le collectif de travail, une valeur dépassée ou réaffirmée ?

 

Chapitre 4

Un dialogue social renouvelé ?

Chapitre 1

Face aux GAFAM et BATX, une régulation est-elle possible ? 

 

Chapitre 2

Un modèle économique communautaire est-il possible dans le numérique ?

 

Chapitre 3

La data, nouvel eldorado ou parfait big brother ?

 

Chapitre 4

Capital Humain vs capital technologique

CONTROVERSE 3 

LA FORMATION À L'ÉPREUVE DU NUMÉRIQUE : LE CHANGEMENT DES PARADIGMES

 

 

Chapitre 1

La formation au coeur du changement culturel

 

Chapitre 2

Comment se forme-t-on dans un environnement numérique en constante transformation ?

 

Chapitre 3

Comment reconnaître, valoriser, certifier et qualifier ses acquis ?